Choississez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.

Confucius

Mon métier, une évidence.

Très vite convaincue que j’étais faite pour prendre soin des autres, il m’a suffi d’une année en psychologie pour savoir que je m’épanouirai dans cette voie.

Consciente de ma chance d’avoir trouvé mon futur métier, je me suis réellement investie dans mes études pour finir diplômée et obtenir le titre de Psychologue spécialisée en Neuropsychologie.

Je comprends aujourd’hui ce qui m’a attirée dans cette profession, qui m’a d’ailleurs aidée à me connaître davantage : l’empathie, l’envie d’apporter aux autres une aide, un soutien ou tout simplement une écoute ou une présence.


Être neuropsychologue pour moi c’est aussi c’est une infinité de connaissances à acquérir, des évolutions et des découvertes scientifiques continuelles.

Ce projet, ce concours, c’est aussi une opportunité de pouvoir sensibiliser notre société à mon métier. La neuropsychologie est une spécialité peu connue de la psychologie. C’est une branche entre la neurologie et la psychologie, qui s’intéresse aux liens entre l’ensemble des processus impliqués dans le développement du cerveau et les grandes fonctions cognitives telles que le langage, la perception, le raisonnement, la motricité, l’attention, la mémoire mais aussi les émotions. C’est un ensemble de compétences qui contribue à faire de nous ce que nous sommes.


J’ai choisi de travailler avec les enfants et j’essaie au quotidien de leur apporter toute l’aide dont ils ont besoin. Avec le temps je me rends compte que je ressens une profonde reconnaissance à leur égard : les enfants ont cette capacité de nous toucher, de susciter chez nous des émotions par leur manière d’être aux autres. Ils me permettent, en tant qu’adulte de revoir le monde avec mes yeux d’enfant : avec émerveillement !

Comme rien n'est parfait, mon travail a ses limites et je m’y confronte, comme je me confronte à la réalité du terrain. Cela génère beaucoup de frustration, un sentiment d’impuissance, de la colère, accentuée par le fait que certaines limites sont directement liées au fonctionnement de notre société, au manque de moyens, financiers et humains.

Alors dans ces moments-là, j’essaie de voir les choses autrement et je me dis qu’il y a tellement et tristement pire, que la France reste un pays où viennent un grand nombre de familles, d’origines diverses, pour que l’on puisse prendre soin de leurs enfants et les aider. J’avais voyagé auparavant mais j’en ai appris et découvert plus encore en France, en rencontrant toutes ces personnes ayant des cultures diamétralement opposées à la nôtre.